mercredi 30 décembre 2015

Partir tout seul à l'autre bout du monde


Source photo : Pixabay (libre de droit)


Partir seul ça peut faire peur... Pour moi, on peut dire qu'il y a deux étages : celui de la joie et l'excitation de partir, et celui des doutes et de la tristesse ; et l'ascenseur des émotions balance plus ou moins d'un côté ou de l'autre selon le moment.

Pendant la recherche du stage

Je ne changerai jamais mon discours ici : malgré les moments de doutes et de tristesse qui traversent mon esprit, je ne regrette pas ma décision. Pendant la recherche de stage, je n'ai qu'un conseil : mettre ses émotions en mode "off". J'ai peur de partir, je serais loin de ma famille, je laisserais tomber mon copain/ma copine... autant d'émotions qu'il faut à tout prix faire taire au moment de prendre votre décision... C'est vrai, dans d'autres circonstances il aurait fallu que j'écoute tout ça : quand j'aurai fondé famille par exemple. Mais pour l'instant, encore étudiante, 21 ans, je suis au début de ma vie et on ne va pas se leurrer : un stage à l'étranger boost le CV ! C'est peut être la première et la dernière fois que j'aurai une opportunité comme ça ; aussi bien sur le plan personnel que professionnel.

En attendant le départ

C'est là que l'ascenseur des émotions vous attend. Ça ne sera pas de la rigolade tous les jours...
Entre le dégoût des démarches administratives, la tristesse de partir loin de ceux qu'on aime, la colère contre soi-même de partir loin d'eux, la colère contre les démarches administratives (oui, encore elles) : vous allez connaitre des jours où vous allez vous demander mais p*****, pourquoi je fais ça déjà ?!

Et puis il y aura des jours où vous connaîtrez l'euphorie, comme avant un départ en vacance. Attendez vous à être félicités, encouragés, enviés par votre famille, vos amis, et même par des gens que vous ne connaissez même pas. Ça renforce l'envie de partir, ça regonfle le moral et en général ces gens expriment mieux que vous pourquoi vous avez raison de faire ça !

J'ai tout de même mis deux bonnes semaines avant de me rendre compte que je partais à l'autre bout du monde.. oui oui ! Pour assimiler tout ça il m'a bien fallu deux semaines.
Maintenant, en pleines périodes d'oraux, d'examens, etc, je passe la plupart de mes "pauses" à faire des recherches sur l'Australie ou à préparer mon voyage, à m'imaginer comment ça va se passer.

A l'arrivée

A venir fin février





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